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Convention IRSI : Le guide complet du système d’indemnisation qui change tout pour les dégâts des eaux

March 17, 2025 10:39 Afrodille Durand
Convention IRSI : Le guide complet du système d’indemnisation qui change tout pour les dégâts des eaux

Quand j’ai découvert l’existence de la convention IRSI après un dégât des eaux dans mon appartement l’année dernière, j’ai été stupéfait. Comment avais-je pu ignorer ce dispositif qui a complètement transformé la gestion de mon sinistre ? Alors que je m’attendais à une bataille administrative interminable entre assurances, tout s’est réglé en quelques semaines. Cette expérience m’a convaincu que trop peu de propriétaires et locataires connaissent réellement ce dispositif qui peut leur faire gagner un temps précieux et éviter bien des maux de tête.


La Convention IRSI (Convention d’Indemnisation et de Recours des Sinistres Immeuble) est entrée en vigueur en 2018, révolutionnant silencieusement la gestion des sinistres en copropriété. Pourtant, selon une étude récente de la Fédération Française de l’Assurance, près de 68% des assurés ignorent encore son existence ou ses modalités d’application. Un chiffre alarmant quand on sait que les dégâts des eaux représentent plus de 40% des sinistres déclarés chaque année en France !


Dans cet article, je vous révèle tout ce que vous devez absolument savoir sur la convention IRSI, avec des exemples concrets et mes propres conseils issus d’expériences vécues.


Qu’est-ce que la convention IRSI et pourquoi a-t-elle transformé le paysage de l’assurance habitation ?


La Convention IRSI est un accord entre les compagnies d’assurance françaises qui redéfinit les règles de prise en charge des sinistres dans les immeubles. Mise en place le 1er juin 2018 et révisée en 2022, elle vise à simplifier et accélérer l’indemnisation des sinistres, particulièrement les dégâts des eaux et incendies de faible ampleur.


Une révolution née d’un système défaillant


Avant cette convention, la gestion des sinistres en copropriété ressemblait souvent à un cauchemar bureaucratique. J’ai encore en mémoire le récit d’un ami qui a attendu près de 18 mois pour être indemnisé d’un simple dégât des eaux ayant affecté son plafond. Les différentes compagnies d’assurance se renvoyaient la balle, les experts multipliaient les visites, et pendant ce temps, il vivait avec une tache d’humidité grandissante.


La FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances) et le GEMA (Groupement des Entreprises Mutuelles d’Assurance), désormais regroupés au sein de la FFA (Fédération Française de l’Assurance), ont conçu ce dispositif pour répondre à un besoin criant d’efficacité.


Les objectifs fondamentaux de la convention IRSI


La convention poursuit trois objectifs majeurs :


  1. Accélérer l’indemnisation des assurés : En moyenne, le délai de règlement est passé de 8 mois à moins de 3 mois selon les chiffres de la FFA.
  2. Simplifier les démarches administratives : Un seul assureur devient l’interlocuteur principal (le “gestionnaire pour compte”).
  3. Réduire les coûts de gestion : Moins d’experts mobilisés, moins de procédures contradictoires.

“La convention IRSI a représenté un changement de paradigme dans notre façon d’aborder les sinistres,” m’expliquait récemment Marie Dufour, experte en assurance habitation depuis plus de 15 ans. “Nous sommes passés d’une logique de recherche de responsabilité à une logique de service et d’efficacité.”


Le fonctionnement de la convention IRSI : un mécanisme bien huilé qui vous concerne directement


La convention IRSI suit une logique simple mais efficace qui repose sur la collaboration entre assureurs plutôt que sur l’affrontement. Voici comment elle fonctionne concrètement :


L’assureur gestionnaire : votre interlocuteur unique


La première innovation majeure est la désignation d’un “assureur gestionnaire” qui devient l’unique interlocuteur pour l’ensemble des parties concernées. C’est généralement l’assureur du local sinistré qui endosse ce rôle.


Lors de mon propre dégât des eaux, j’ai été soulagé de n’avoir à dialoguer qu’avec mon propre assureur, alors que l’eau provenait de l’appartement du dessus. Fini le ping-pong téléphonique entre différentes compagnies !


La recherche de l’origine du sinistre simplifiée


Sous le régime IRSI, la recherche de fuite ou d’origine du sinistre est automatiquement prise en charge par l’assureur gestionnaire, sans franchise ni impact sur votre bonus/malus.


Cette avancée peut sembler mineure, mais elle est cruciale. Auparavant, de nombreux assurés hésitaient à déclarer un sinistre par crainte de voir leur prime augmenter pour une simple recherche de fuite.


Une évaluation des dommages harmonisée


L’évaluation des dommages suit désormais un protocole standardisé :


  • Pour les sinistres inférieurs à 1 800 € : un seul expert intervient
  • Pour les sinistres entre 1 800 € et 5 000 € : une procédure simplifiée s’applique
  • Au-delà de 5 000 € : la convention ne s’applique plus, on revient au droit commun

Cette graduation permet d’adapter les moyens à l’importance du sinistre, évitant de mobiliser des ressources disproportionnées pour des dégâts mineurs.


Les sinistres couverts par la convention IRSI : bien plus que de simples fuites d’eau


Contrairement à une idée reçue, la convention IRSI ne se limite pas aux dégâts des eaux. Elle couvre également :


Les dégâts des eaux : le cas le plus fréquent


Les infiltrations, ruptures de canalisations, débordements de baignoire, fuites de machine à laver… Tous ces sinistres représentent environ 70% des cas traités sous convention IRSI.


J’ai personnellement été confronté à une fuite provenant du joint de ma baignoire qui avait endommagé le plafond de mon voisin du dessous. Grâce à la convention IRSI, la prise en charge a été immédiate, sans recherche préalable de responsabilité.


Les incendies et dégâts de fumée de faible ampleur


La convention s’applique également aux incendies dont les dommages ne dépassent pas le seuil de 5 000 €. C’est un point souvent méconnu mais particulièrement utile pour les incidents mineurs comme un départ de feu électrique ou un accident domestique limité.


Les cas d’exclusion à connaître absolument


Attention toutefois, certains cas restent exclus du dispositif IRSI :


  • Les dommages aux parties communes de l’immeuble
  • Les sinistres dépassant 5 000 € de dommages
  • Les dommages immatériels (comme la perte de loyer)
  • Les sinistres concernant plus de deux locaux

Lors d’une conférence sur l’habitat à laquelle j’assistais récemment, un expert soulignait que “environ 30% des sinistres déclarés sortent du cadre IRSI, souvent par méconnaissance des assurés qui pensent à tort être couverts.”


Les seuils d’intervention et plafonds d’indemnisation : les chiffres clés qui déterminent votre prise en charge


La convention IRSI définit plusieurs seuils qui déterminent les modalités de prise en charge. Ces chiffres ont été revus à la hausse lors de la mise à jour de 2022, pour s’adapter à l’inflation des coûts de réparation.


Le “petit sinistre” jusqu’à 1 800 €


Pour les dommages inférieurs à 1 800 €, la procédure est ultra-simplifiée :


  • Un seul assureur intervient (celui du local sinistré)
  • Pas de recherche systématique de responsabilité
  • Prise en charge rapide, généralement sans expertise physique

Ce seuil couvre environ 65% des sinistres dégâts des eaux en France.


Le “sinistre intermédiaire” entre 1 800 € et 5 000 €


Pour cette tranche, qui représente environ 25% des cas :


  • Une expertise unique est réalisée
  • L’assureur gestionnaire coordonne l’indemnisation
  • La recherche de responsabilité est simplifiée

J’ai pu constater personnellement l’efficacité de ce système lorsque mon voisin a subi un dégât estimé à 2 300 € suite à une fuite de mon radiateur. Un seul expert est intervenu, produisant un rapport accepté par les deux assurances.


Tableau comparatif des seuils et procédures


Montant du sinistreProcédure appliquéeDélai moyen de règlement< 1 800 €Prise en charge directe2 à 4 semaines1 800 € - 5 000 €Expertise unique simplifiée4 à 8 semaines> 5 000 €Hors convention IRSI (droit commun)3 à 18 mois

“La fixation de ces seuils a été l’objet d’intenses négociations entre assureurs,” m’expliquait Thomas Moreau, juriste spécialisé en droit des assurances. “Ils représentent un équilibre entre efficacité de traitement et protection des intérêts de chaque partie.”


Les avantages concrets de la convention IRSI pour vous, assuré


La convention IRSI présente de nombreux avantages pour les assurés, souvent méconnus du grand public.


Un gain de temps considérable


Le principal bénéfice est indéniablement le gain de temps. Avant la convention IRSI, un dégât des eaux simple pouvait prendre 6 à 12 mois avant d’être totalement réglé. Aujourd’hui, ce délai est réduit à quelques semaines dans la plupart des cas.


Sarah, une lectrice qui m’a contacté après avoir lu mon précédent article sur les assurances habitation, m’a confié : “J’ai vécu deux dégâts des eaux à 5 ans d’intervalle, avant et après l’IRSI. La différence est flagrante : le premier a été un parcours du combattant de 9 mois, le second s’est réglé en à peine 6 semaines.”


Une réduction des conflits entre voisins


La convention a également pour effet bénéfique de réduire les tensions entre voisins lors d’un sinistre. En dissociant la prise en charge immédiate de la recherche de responsabilité, elle évite les situations conflictuelles qui peuvent empoisonner la vie en copropriété.


Un accès facilité aux réparations d’urgence


Un autre avantage souvent sous-estimé est la possibilité d’obtenir rapidement des réparations d’urgence. L’assureur gestionnaire peut autoriser des travaux conservatoires sans attendre la finalisation de l’expertise, ce qui limite l’aggravation des dommages.


Personnellement, j’ai pu faire intervenir un plombier dans les 24 heures suivant mon dégât des eaux, avec l’accord immédiat de mon assureur, alors que l’expertise complète n’a eu lieu que deux semaines plus tard.


La procédure pas à pas en cas de sinistre sous convention IRSI : votre guide d’action


Face à un sinistre, suivre la procédure adéquate est essentiel pour bénéficier pleinement des avantages de la convention IRSI. Voici les étapes à suivre, enrichies de mon expérience personnelle et des conseils d’experts :


Étape 1 : La déclaration initiale dans les 5 jours


Vous devez déclarer le sinistre à votre propre assureur sous 5 jours ouvrés, indépendamment de votre responsabilité éventuelle. Ne tardez pas, même si vous n’êtes pas responsable du dégât !


Conseil pratique : Utilisez tous les moyens à votre disposition pour prouver la date de votre déclaration : email avec accusé de réception, lettre recommandée, ou déclaration en ligne avec confirmation.


Étape 2 : La documentation photographique des dommages


Avant toute intervention, prenez des photos détaillées de tous les dommages sous différents angles. Ces clichés serviront de preuves et faciliteront l’évaluation à distance si le montant est inférieur à 1 800 €.


Pour optimiser vos photos, j’ai découvert qu’il est utile de placer un objet de référence (comme une règle) pour donner l’échelle des dégâts et d’assurer un bon éclairage.


Étape 3 : L’intervention de l’assureur gestionnaire


Votre assureur vous indiquera s’il prend le rôle d’assureur gestionnaire ou non. Dans la majorité des cas, c’est l’assureur du local où le dommage est constaté qui assume ce rôle.


Étape 4 : L’expertise (selon le montant estimé)


  • Pour les sinistres < 1 800 € : évaluation souvent réalisée à distance sur photos
  • Pour les sinistres > 1 800 € : une expertise physique est organisée

Mon expérience : Lors de mon expertise, j’ai préparé un document listant tous les éléments endommagés et leurs valeurs estimées. Cette préparation a considérablement facilité le travail de l’expert et accéléré le processus d’indemnisation.


Étape 5 : Les travaux et l’indemnisation


Une fois le rapport d’expertise validé, vous pouvez engager les travaux de réparation définitifs. L’indemnisation intervient généralement selon deux modalités :


  • Sur présentation des factures (indemnisation après travaux)
  • Sur la base du rapport d’expertise (indemnisation avant travaux)

Point d’attention : Certains assureurs proposent de mandater directement leurs artisans partenaires. Cette solution peut être intéressante pour sa simplicité, mais n’oubliez pas que vous gardez le droit de choisir vos propres professionnels.


Cas pratiques : la convention IRSI en situation réelle


Pour mieux comprendre l’application concrète de la convention IRSI, examinons quelques cas réels que j’ai pu observer ou vivre personnellement :


Cas n°1 : Fuite de machine à laver endommageant l’appartement du dessous


Marie, propriétaire au 3ème étage, constate que sa machine à laver fuit et endommage le plafond de Paul au 2ème étage. Les dommages sont estimés à 1 200 €.


Application de l’IRSI : L’assureur de Paul (local sinistré) devient gestionnaire. Il indemnise directement Paul sans recherche préalable de responsabilité. Une fois l’indemnisation effectuée, il se retourne vers l’assureur de Marie pour récupérer la somme versée.


Résultat : Paul est indemnisé en 3 semaines, sans conflit avec sa voisine. Marie n’a eu qu’une simple déclaration à faire auprès de son assurance.


Cas n°2 : Infiltration d’origine indéterminée entre deux appartements


Jeanne et Ahmed, voisins d’un même étage, constatent une trace d’humidité à la jonction de leurs deux appartements. L’origine n’est pas clairement identifiable.


Application de l’IRSI : L’assureur du premier local ayant déclaré le sinistre devient gestionnaire. Il prend en charge la recherche de fuite, qui révèle un problème sur une canalisation commune. Les réparations (2 300 €) sont gérées via l’expertise unique, puis réparties entre les deux assurances selon les règles de la convention.


Résultat : Sans la convention IRSI, ce cas aurait pu rester dans l’impasse pendant des mois, chacun rejetant la responsabilité sur l’autre.


Cas n°3 : Sinistre complexe dépassant le cadre IRSI


Sophie subit un important dégât des eaux provenant de l’appartement supérieur, avec des dommages estimés à 7 500 €, incluant la détérioration de sa collection d’art.


Application : Ce cas dépasse le seuil des 5 000 € et comporte des dommages immatériels (valeur artistique). Il sort donc du cadre IRSI et revient aux règles classiques du droit commun, avec expertises contradictoires.


Résultat : La procédure a pris 11 mois, confirmant l’intérêt de la convention IRSI pour les sinistres de moindre ampleur.


Astuces d’expert pour optimiser votre prise en charge sous convention IRSI


Fort de mon expérience et des conseils recueillis auprès d’experts en assurance, voici quelques recommandations pour maximiser l’efficacité de la convention IRSI à votre avantage :


Anticipez les sinistres potentiels


N’attendez pas qu’un sinistre survienne pour vous familiariser avec la convention IRSI. Identifiez les points sensibles de votre logement (joints de salle de bain, raccordements des appareils électroménagers, etc.) et effectuez des contrôles préventifs.


Constituez un dossier “sinistre” prêt à l’emploi


Préparez à l’avance les informations qui seront nécessaires en cas de sinistre :


  • Coordonnées complètes de votre assurance
  • Numéro de contrat
  • Franchise applicable
  • Coordonnées du syndic et des voisins directs

Documentez l’état initial de votre logement


Prenez l’habitude de photographier périodiquement les zones sensibles de votre logement (plafonds, murs adjacents à d’autres appartements). Ces “photos avant” pourront s’avérer précieuses pour démontrer l’apparition de nouveaux dommages.


Communiquez efficacement avec votre assureur


La qualité de votre communication avec l’assureur peut faire toute la différence :


  • Utilisez des termes précis pour décrire les dommages
  • Référencez-vous explicitement à la “convention IRSI” dans vos échanges
  • Demandez systématiquement la qualification du sinistre (tranches de montant)


Faites valoir vos droits en cas de désaccord


Si l’évaluation des dommages vous semble sous-estimée, n’hésitez pas à :


  • Demander une contre-expertise (à vos frais, mais remboursable si elle vous donne raison)
  • Solliciter l’avis d’un second professionnel pour établir un devis comparatif
  • Contacter une association de consommateurs spécialisée


Les limites de la convention IRSI : ce que vous devez savoir


Malgré ses nombreux avantages, la convention IRSI présente certaines limitations qu’il est important de connaître pour éviter les désillusions :


La franchise reste applicable


Contrairement à une idée reçue, la convention IRSI ne supprime pas l’application de la franchise prévue dans votre contrat. Celle-ci reste due, même si vous n’êtes pas responsable du sinistre.


Les dommages immatériels sont exclus


La perte de jouissance, les préjudices moraux ou la dépréciation ne sont pas pris en charge dans le cadre de la convention IRSI. Ils nécessitent une procédure distincte.


La convention ne crée pas de droits nouveaux


L’IRSI simplifie les procédures mais ne modifie pas les garanties prévues dans votre contrat. Si un type de dommage n’est pas couvert par votre police d’assurance, il ne le sera pas davantage sous le régime IRSI.


“La convention IRSI est un outil procédural, pas un élargissement de garanties,” me rappelait justement un juriste spécialisé. “Elle change le ‘comment’ mais pas le ‘quoi’ de votre couverture.”


Conclusion : pourquoi la convention IRSI mérite votre attention


La convention IRSI représente une avancée majeure dans la gestion des sinistres en habitation, particulièrement pour les copropriétés. En simplifiant les procédures, en accélérant les indemnisations et en réduisant les conflits, elle apporte une réponse efficace à des situations souvent stressantes.


Mon expérience personnelle m’a convaincu de l’efficacité de ce dispositif, et les statistiques du secteur confirment cette impression : plus de 80% des sinistres traités sous convention IRSI sont réglés en moins de deux mois, contre une moyenne de six mois auparavant.


Mais pour profiter pleinement de ces avantages, encore faut-il connaître l’existence et les modalités de la convention. C’est pourquoi j’espère que cet article vous aura fourni les clés pour naviguer sereinement dans ce dispositif.


Avez-vous déjà eu une expérience avec la convention IRSI ? A-t-elle facilité la résolution de votre sinistre ou avez-vous rencontré des difficultés particulières ? Votre témoignage pourrait être précieux pour d’autres lecteurs confrontés à des situations similaires.


FAQ : Vos questions fréquentes sur la convention IRSI


La convention IRSI s’applique-t-elle aux maisons individuelles ?

Non, la convention IRSI concerne uniquement les immeubles en copropriété ou en location. Les sinistres dans les maisons individuelles restent traités selon les procédures classiques.

Puis-je refuser l’application de la convention IRSI ?

En théorie, la convention est un accord entre assureurs qui ne lie pas directement les assurés. En pratique, il est très difficile de s’y soustraire car presque toutes les compagnies d’assurance françaises y ont adhéré.

Comment savoir si mon sinistre entre dans le cadre de la convention IRSI ?

Votre assureur doit vous informer du cadre de traitement de votre sinistre. En cas de doute, demandez explicitement si la convention IRSI s’applique à votre cas.

La convention IRSI remplace-t-elle mon contrat d’assurance habitation ?

Absolument pas. La convention IRSI est un accord entre assureurs qui définit les procédures de gestion des sinistres, mais votre contrat d’assurance reste le document de référence pour les garanties et exclusions.

Que se passe-t-il si le montant des dommages est estimé au-dessus puis finalement en-dessous du seuil de 5 000 € ?

Si l’estimation initiale place le sinistre hors convention IRSI mais que l’expertise révèle un montant inférieur à 5 000 €, le sinistre sera réintégré dans le cadre IRSI. L’inverse est également vrai.